Comment prévenir et accompagner le syndrome d'épuisement professionnel, le
BURN-OUT ?
Qu'est-ce que le burn-out ?
Le terme Burn-out signifie consumer, brûler complètement. C’est un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail.
C’est un processus qui explose brutalement, et cette notion est capitale car parfois cette prise de conscience permet d’agir avant la rupture.
Selon la HAS (Haute Autorité de Santé), le burn-out englobe plusieurs dimensions :
- L’épuisement émotionnel : sensation d’être complètement vidé, sans plus aucune énergie ou ressources
- Un détachement par rapport à son travail dans le quotidien, dans l’accomplissement de ses tâches
- La diminution voire la perte de l’accomplissement de soi au travail : il n’y a plus aucun sens à poursuivre dans cette voie, dans cette carrière, dans ce métier
Burn-out et symptômes
Plusieurs symptômes sont déjà présents dans les premières phases du burn-out, mais ils sont difficiles à percevoir car la personne est dans une telle phase d’hyperactivité, qu’il est difficile de stopper l’engrenage et de se mettre à l’écoute de ses ressentis corporels. En voici quelques-uns :
- Se sentir coupable de ne pas y arriver
- Le travail a une connotation affective avec une crainte de le perdre
- Volonté sans cesse « d’être à jour », quitte à emporter le travail le soir et le week-end à la maison
- Maux de tête, nuque et épaules tendues, des douleurs dans différentes parties du corps
- La vue commence à se troubler,
- Être de plus en plus irritable, impatient, toute situation ou imprévu agace
- Au niveau du sommeil, il peut y avoir des réveils nocturnes avec d’importantes ruminations, des recherches de solutions, des insomnies
- De l’anxiété à l’idée de ne pas pouvoir s’endormir ou d’avoir des heures de sommeil en moins
- Côté relationnel : plus aucun loisir, perte de plaisir, de désir et de libido. Perte de patience avec la famille, les enfants, les amis et isolement de plus en plus important.
Souvent, ces signaux ne sont pas entendus et c'est directement le corps qui va faire passer un message un peu plus fort.
C'est l'apparition de lésions type :
- Lumbago, mal au dos en permanence et qui ne disparaît pas
- Palpitations cardiaques, malaises, vertiges, évanouissement sur le lieu de travail
- Tremblements d’un membre
- Perte d’envie d’aller travailler, mal au ventre, vomissement sur le trajet
- Baisse de l’immunité avec rhinite, angine, otite à répétition
- Niveau dermatologique : poussée d’herpès, eczéma, bouton, psoriasis
- Côté investissement : ce travail n’a plus de sens. Vous vous sentez dépassé, submergé. Il est difficile de coopérer au changement de logiciel, aux nouvelles organisations, aux nouveaux emplois du temps. Vous ne ressentez plus rien, comme éteint émotionnellement et le mot plaisir ne fait plus partie de votre vocabulaire.
L'instant ou le corps dit stop
Et puis un jour, arrive l’effondrement, la fissure, le point d’arrêt.
Cette phase ultime signe l’état de rupture :
- Impossibilité de se lever et de sortir de son lit
- Palpitation cardiaque, crise cardiaque, AVC (notamment chez les femmes)
- Crise de rage ou de dispute sur le lieu de travail
- Envie suicidaire avec ce besoin que « tout s’arrête pour que je puisse me reposer ».
Cela montre bien la puissance du burn-out et cette idée de processus qui s’installe dans le temps.
Dans tous ces symptômes (et il en existe bien entendu beaucoup d’autres), l’état d’une fatigue passagère à une fatigue intense s’inscrit comme LE symptôme révélateur et parfois sauveur et protecteur de votre santé
Les 4 stades d'évolution de la fatigue existent avant d'arriver jusqu'à l'épuisement professionnel.
Ces différentes étapes sont abordées en séances et permettent de repérer les différents signaux du corps évocateurs d'un épuisement intense
Les 3 signaux à prendre en compte pour se préserver et agir avant la phase 4
Remarquer un état de fatigue qui ne disparaît pas au repos, et qui revient à chaque retour au travail.
Une perte de plaisir dans son travail. Il n’y a plus cette connexion, cette passion, ce sens trouvé initialement dans cette mission.
Le recours à des substances, produits légaux ou illégaux pour pouvoir tenir, pour rester présent et pour le plus sentir son corps qui a déjà mal : café, alcool, anxiolytique pour pouvoir dormir, cannabis, amphétamines, cocaïne, etc.
Quelle différence avec la dépression ?
Dans la dépression, la fatigue touche l’ensemble des activités de la personne. La tristesse est figée dans le mental et dans le corps et elle s’accompagne d’une inhibition psychomotrice, de trouble somatique et anxieux. Il y a différents types de dépression et elle peut se déclencher à la suite d’un burn-out. Notamment lorsque le travail est repris rapidement, et/ou lorsque l’engagement n’est plus pensable et redouté.
Le burn-out concerne uniquement l’activité professionnelle. Sur certains types de poste (travail à la chaîne, en usine), il peut d’ailleurs concerner qu’une seule tâche. Si aucune mesure ou adaptation n’a été mise en place, la fatigue revient dès la reprise du poste ou de la mission.
– La vie est faite pour être vécue –
Des solutions existent, et la Sophrologie en fait partie.
Dans ce contexte, la priorité est de faire diagnostiquer ce syndrome. Pour cela, il est nécessaire de vous rapprocher de votre médecin traitant et/ou du médecin du travail, et de vous entourer de psychiatre et/ou psychothérapeute qui pourront vous prendre en charge et calmer dans un premier temps votre souffrance psychique.
En complémentarité, les techniques psychocorporelles, comme la Sophrologie et la Sophrothérapie, plaçant le corps au centre de la pratique, sont un réel atout pour sortir de l’épuisement, retrouver l’énergie pour se reconstruire et s’accomplir.
Sophrologie, Sophrothérapie, pleine conscience : autant de possibilités pour :
- Prendre le temps de se reconnecter à ses sensations, à ses ressentis, à son corps
- Restructurer le schéma corporel, retrouver confiance « en ce corps qui a lâché »
- Prendre conscience de toutes les ressources mobilisées durant ces années
- Faire une pause, s’accorder ce temps de récupération et de régénération pour soi pour retrouver l’énergie à son rythme
- Accéder à la détente et décontraction musculaire
- Partir à la rencontre des émotions ressenties, traversées et les verbaliser
- Se recentrer sur l’instant présent, sur cette sensation d’alignement à soi, en accord avec son état du moment.
Redevenir tout simplement l’acteur de son mieux-être
Ne remettez plus à demain votre mieux-être.
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Quid du retour au travail
Le retour au travail après un épisode de burn-out ne peut pas être envisagé comme un simple retour à la normale.
Il est essentiel de reconnaître que les conditions qui ont conduit à l’épuisement professionnel doivent être prises en compte pour éviter une récidive. Cela implique de récupérer l’énergie nécessaire et d’identifier et libérer les émotions liées à cet événement, qu’elles soient de la colère, de la frustration, de la tristesse, de la peur ou autre.
Dans cette optique, réaliser un bilan de compétences ou entamer un processus de coaching de positionnement de carrière peut s’avérer extrêmement bénéfique.
En effet, ces démarches permettent de prendre conscience de sa singularité professionnelle, de ses forces et de ses axes d’amélioration, ainsi que de ses aspirations profondes.
En comprenant mieux ses propres besoins et en identifiant les environnements de travail les plus propices à son épanouissement, on peut construire un retour au travail plus solide et durable. Cela peut également aider à éviter de retomber dans les schémas qui ont conduit au burn-out, en favorisant un alignement entre ses compétences, ses valeurs et ses objectifs professionnels.